Extrêmement bien accueillis, nous allons de découvertes en étonnements.
Divisés en petits groupes dès la fin d’une présentation de la Fondation Bethel, nos expériences sont variées mais le refrain reste le même pour tous: inclusion, inclusion, inclusion. Ici, ça n’est pas un vain mot.
Nous avons commencé le premier jour par la visite de différents établissements scolaires qui font partie de la Fondation Bethel.
Ecole primaire pour jeunes enfants en situation de handicap avec un début de semaine festif et décoiffant ou classe d’accueil de jeunes migrants. Bethel ne limite pas son action au domaine du handicap et a un engagement social que nous ignorons à la Fondation John BOST.
L’ après-midi visite d’appartements adaptés répartis dans différents immeubles récents dans un nouveau quartier très verdoyant dans lesquels sont logés des « clients » (pour nous des personnes en situation de handicap: handicapés mentaux, personnes souffrant de maladies psychiatriques, d’épilepsie..). Beaucoup d’entre-eux travaillent dans des ateliers protégés. Le programme a démarré en 2006 avec 15 personnes et aujourd’hui 92 personnes vivent ainsi, soutenues par 25 professionnels. Les besoins du « client » sont évalués avec lui et le soutien varie de 1 à 10 heures par semaines (soins, aide administrative, livraison de repas, prise de médicaments…). Les heures d’intervention du personnel sont fixées en fonction des besoins du « client ». Ce dernier n’a pas à s’adapter à d’éventuels horaires de bureau. La Fondation gère aussi une sorte de maison de quartier ou le « client » peut se rendre et partager rencontrer des gens du quartiers.
Dîner avec des responsables de la Fondation et des « clients », champagne et orchestre. Nos hôtes ont poussé le sens de l’accueil jusqu’à nous faire chanter une chanson composée sur des paroles de John Bost…