bilan « à chaud »
Voici le moment de repartir de Montréal des étoiles plein les yeux et des souvenirs plein les cœurs.
Une semaine inoubliable pour chacun membre de la délégation. Des rencontres sur le terrain de professionnels et de chercheurs ayant tous le même objectif :
- écouter la personne accueillie pour mieux l’accompagner, la soigner, l’aider à mieux vivre avec son handicap et ou sa maladie.
- écouter et soutenir l’entourage de la personne accueillie afin de maintenir un lien fort avec le « milieu naturel »
- s’adapter aux contraintes organisationnelles et financières dans un esprit créatif pragmatique et positif.
L’aumônier de sainte Justine est devenu « intervenant de soins spirituels » et fait partie de l’équipe et peut intervenir sur prescription médicale sur le service. Il n’est plus un « confessionnel », n’a pas de mandat pastoral et bénéficie d’une formation sur la question « comment identifier un besoin spirituel ».
Une belle école de volonté et d’optimisme.
Ce constat de différences culturelles nous a permis de découvrir nos point de « vulnérabilité » et nos point de « fierté ».
L’importance des mots utilisés
Il est devenue évident pour chacun d’entre nous de l’importance de la sémantique des mots utilisés dans notre quotidien professionnel.
Ce n’est pas un problème , c’est un défi (tiens, le même mot qu’en Suède où ils parlent de « comportement défi »).
Le résident devient parfois client, voire une personne handicapées ou tout simplement un citoyen.
Moins sérieusement les mots de vieux français sont courant comme « jaser » pour parler ou « la cueillette » pour service de ramassage à domicile, « barrer » pour fermer…
Des idées et du réseau
Nous repartons avec des valises pleines d’idées et de documentations, d’adresses email et de numéros de téléphone.
Nous sommes prêt pour travailler en réseau et partager nos enthousiasmes par delà l’atlantique.