Le crescendo du voyage d’étude aboutit aux rencontres de ce vendredi.
Un centre d’insertion par le travail dans une banlieue populaire
les trois sites ont pignon sur rue : boulangerie, imprimerie, restaurant, tous trois tenus par des personnes en situation de handicap. Nous sommes invités d’honneur parmi les clients. Le credo de cette association est « produire du beau, dans une relation authentique, avec un regard réaliste sur les chiffres ». Nous notons les modalités des projets.
Un centre des non voyants
Puis un voyage dans l’immense centre des non voyants, qui ressemble à la Scala. On y développe les technologies de communication les plus avancées, qui nous sont détaillées. Nous rencontrons des adolescents non voyants sur leurs ordinateurs. L’une de ces jeunes, qui parle Français, nous saute au cou, veut connaître chacun de nous, comprend tout ce que nous cherchons. Elle est très jeune, très vive. Elle nous raccompagne aussi loin que possible. En peu de minutes, beaucoup se joue. La quittant, nous nous regardons, submergés. Comme tout le reste compte peu dans ces moments !
L’imprévu prend enfin la forme d’une expérience : une réunion dans l’obscurité totale, au bar « Dialogue dans le Noir », pour éveiller les sens non visuels. Personne n’a vu mon verre de Coca ? Quelqu’un lance une chanson. C’est la fin du voyage. Dans le noir, toutes nos mains se rencontrent. Comment restituer cela ?
